Le jour ou jamais pour FESTIF CHARMANT !
C'est une bien belle épreuve européenne, qui conclut ce programme bordelais avec ce Grand Prix Dynavena Maisagri qui sera support du ZE5, le pari toujours spéculatif de ZEturf ! Mettant aux prises des 6 à 10 ans bien connus, ce rendez-vous pourrait bien sourire aux "petits jeunes", avec notamment Festif Charmant, pour lequel Damien Bonne effectue le déplacement. Régulier depuis plusieurs mois en région parisienne, il a souvent donné la réplique à des éléments de qualité et mériterait de trouver une récompense à sa constance. Le profil bordelais devrait lui aller comme un gant, et il semble capable de mettre tout le monde d'accord sur une pointe s'il se fait ramener dans de bonnes conditions.
Dans une condition optimale, Marcello Wibb effectue un déplacement ambitieux, lui qui reste sur une bonne troisième place à Cagnes derrière deux bons 6 ans à qui il devait rendre la distance. Idéalement placé en tête, et capable de tout faire dans un parcours, il mérite la plus grande attention. L'excellent Elvis du Vallon a répondu présent tout au long du meeting hivernal, et affrontant une opposition moins relevée qu'à l'accoutumée, il fait office de choix prioritaire aux 25 mètres à l'instar de Défi Pierji, bon droitier, qui enchaîna les bonnes performances avant sa récente disqualification, et le surprenant Crusoé d'Anama, qui a une nouvelle fois bien tenu sa partie dans le relevé Prix de Brest le mois dernier, et qui devrait une nouvelle fois très bien courir en pareille société s'il n'est pas marqué par un début d'hiver chargé. Nous placerons entre eux Fabulous Dream, capable du meilleur comme du pire, mais qui reste toujours capable d'un coup d'éclat à ce niveau lorsqu'il est bien disposé. Dancelli enleva un Grand Prix analogue le 31 octobre du côté de La Rochelle, et irréprochable par la suite, il briguera un bel accessit en tête. Attention à Caballo d'Aure, particulièrement convaincant depuis son changement d'entraînement il y a quelques mois, et qui se présente avec un moral au beau fixe.
par Christopher Pellegrino